top of page

L'écho de Votre Agglo #1


Comme vous le savez, Alexis Mayet est élu Votre Saint-Germain au conseil communautaire de Vichy Communauté, l’agglomération qui réunit 39 communes et dont Saint-Germain est « pôle d’équilibre ».


Bien souvent, les dossiers étudiés dans ce conseil sont très technocratiques et ne favorisent pas le débat...


Pourtant, Vichy Communauté a de plus en plus de compétences, ce qui peut être utile pour un projet de territoire au service de tous, mais ce qui a tendance aussi à effacer les communes qui sont pourtant la proximité...


Nous tenterons à l’avenir de nous faire écho de ce qui se passe à l’agglomération : l’enjeu, c’est d’associer la population aux décisions !


Lors du conseil communautaire du 24 septembre 2020, Alexis Mayet a défendu :


- le renforcement du Pass'Agglo Vichy pour qu’il soit accessible à plus de jeunes de l’agglomération et soit étendu jusqu’à 25 ans, et une politique jeunesse ambitieuse pour accompagner les jeunes de tout le territoire


- à la suite d’un autre élu, le lancement d’un travail sur la gratuité des transports sans négliger l’amélioration des mobilités à l’échelle de l’agglomération


- la nécessité d’agir contre le désengagement de l’Etat et la casse des communes, sans se résigner : l’exemple du Dragon 63 prouve que l’on peut gagner !


Nous vous tiendrons au courant des éventuelles avancée sur ces points !


 

Pour aller plus loin, le retour d'Alexis Mayet sur le conseil :


Après le Conseil communautaire de jeudi soir, des lignes directrices que nous avons été nombreux à défendre en commun durant la campagne des élections municipales gardent toute leur actualité :


𝐏𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐠𝐫𝐚𝐭𝐮𝐢𝐭é 𝐝𝐞𝐬 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐩𝐨𝐫𝐭𝐬 𝐞𝐭 𝐦𝐚𝐢𝐥𝐥𝐚𝐠𝐞 𝐭𝐞𝐫𝐫𝐢𝐭𝐨𝐫𝐢𝐚𝐥


L‘idée de gratuité des transports fait son chemin... Sans doute parce qu’elle est socialement et écologiquement nécessaire, elle finit par s’imposer dans les débats... Contrairement à ce que laisse entendre le Président Aguilera, l’enjeu n’est pour personne de substituer la qualité à la gratuité. Nous l’avons dit : il faut renforcer le maillage des transports dans l’agglomération. Mais dans le même temps, il faut arrêter d’arroser où c’est déjà mouiller : oui, le délégataire qui gère les transports coûte cher.

Puisque le débat est ouvert, alors débattons vraiment : on doit pouvoir poser la question de la gestion publique du transport, on doit parler d’investissement dans la gratuité au service de la population.

Nous avons besoin de sortir des positions de principe dit le Président Aguilera ? Alors allons y : lançons une vraie étude de faisabilité et arrêtons de parler dans le vide : commençons le travail !


𝐃é𝐟𝐞𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐥’𝐢𝐧𝐭é𝐫ê𝐭 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐚𝐮𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞


Le Président Aguilera finit par l’avouer : le but du Fonds intercommunal de cohésion territorial n’est pas tant de porter une logique de territoire, mais d’abord de pallier les difficultés financières des communes.

Il est hypocrite de se plaindre des carences de l’Etat, de pleurer ici sur les baisses de dotations, de surjouer la colère face aux politiques nationales, et de mettre des emplâtres sur des jambes de bois, alors que les mêmes et leurs amis soutiennent ou mettent en place, députés, sénateurs, les politiques de casse de nos communes à Paris ! Ça suffit !

Le Président Aguilera a cru bon de choisir l’exemple du Dragon pour dire que même s’il faut dénoncer les carences de l’Etat, il faut agir (à sa place...). Mauvais exemple ! Car avant de se substituer à l’Etat, on doit lui demander des comptes, et dans le cas du Dragon, cela a marché, nous avons gagné : c’est possible ! Et il n’était pas nécessaire pour cela d’investir dans un appareil co-financé par la Région et le Département, dans une opération de communication coûteuse et finalement peu utile...

Mais si le Président Aguilera se dit prêt à se mobiliser, je le prends au mot : j’attends donc son action pour défendre le ferroviaire public toujours plus remis en cause dans notre agglomération !


𝐒𝐨𝐮𝐭𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐥𝐚 𝐣𝐞𝐮𝐧𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐞𝐭 𝐥’𝐚𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐝𝐮 𝐭𝐞𝐫𝐫𝐢𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞


Nous avons perdu des étudiants cette année, mais le Président Aguilera en conclut que nous aurons plus d’étudiants que jamais dans les années à venir !

Comment tenir cet objectif ? Ambition et innovation doivent être au rendez-vous, notamment pour des formations en lien avec la transformation écologique, ou dans le secteur du sport, et à la clé, le développement économique du territoire.

Nous devons aussi avoir une politique volontariste à destination de la jeunesse.

Le Pass’Agglo est aujourd’hui limité aux 11-18 ans : qu’en est-il des jeunes jusqu’à 25 ans qui bénéficiaient auparavant du chéquier culture et sport ? Pourquoi créer 1000 pass alors que nous en avons mis à disposition + de 1000 l’an passé et que l’ancien chéquier était produit à 2000 exemplaires ?

Au-delà : nous devons toucher et accompagner tous les jeunes de toutes les communes de l’agglomération, en allant aux périphéries, territoriales et sociales !

Les agents du Point Information Jeunesse font de leur mieux, mais leurs missions s’étendent, l’agglomération s’est élargie à la Montagne Bourbonnaise avec de nouvelles problématiques : nous devons y répondre. Pour cela, il faut des moyens qui ne sont toujours pas à l’ordre du jour !


𝐌𝐨𝐢𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐭𝐞𝐜𝐡𝐧𝐨𝐜𝐫𝐚𝐭𝐢𝐞, 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐝𝐞 𝐝é𝐛𝐚𝐭 𝐝é𝐦𝐨𝐜𝐫𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 !


850 pages de dossier à ce conseil... pour quels choix politiques dans l’intérêt des populations ?

Ce conseil doit-il être une chambre d’enregistrement ? Toute intervention est-elle condamnable ? Drôle de vision de la démocratie !

Nous devons au contraire co-construire, associer la population, réellement, pas pour la com... et pouvoir échanger sur les orientations nécessaires : nous avons toutes et tous la même légitimité dans cette assemblée, et ceux qui sont à la manœuvre vont devoir s’y faire, de gré ou de force...


𝐏𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐛𝐢𝐞𝐧 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧 : 𝐥’𝐚𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐭 𝐥𝐞 𝐬𝐞𝐫𝐯𝐢𝐜𝐞 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐜 !


Que ce soit du point de vue de la transition écologique, ou encore concernant l’abattoir intercommunal qui vient d’être vendu, l’enjeu n’est pas tant de savoir s’il y a des acteurs locaux mobilisables pour des projets de territoire, mais si nous voulons et devons assumer d’avoir des services publics, gérés par les collectivités, c’est à dire aussi par la population.

Non, les intérêts privés ne doivent pas être dans tout, partout et tout le temps, au risque, pour la collectivité, de perdre le contrôle. Oui, le service public et la gestion publique ont de l’avenir, lorsqu’il s’agit des besoins des populations !


Alexis Mayet

bottom of page