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Dernier débat d'orientation budgétaire du mandat : symbole de promesses non-tenues

Ce mardi 18 février s'est tenu le "débat" d'orientation budgétaire 2020 au conseil municipal de Saint-Germain. Il s'est résumé à l'intervention d'Alexis Mayet. C'est dire le peu d'importance que la majorité actuelle attache au rôle d'une assemblée délibérante. Alexis Mayet a regretté que la majorité ait choisi de déterminer les orientations budgétaires avant les élections et de voter le budget pendant la campagne officielle. En réalité le débat se trouve entre les mains des saint-germanois, lors du scrutin du 15 mars. Ce conseil a cependant permis de tirer les bilans de promesses non-tenues. Ainsi, la réhabilitation de la salle polyvalente, pourtant promise en 2014 par l'actuelle majorité, est toujours en suspens, voire abandonnée. La majorité sortante continue de repousser en permanence des projets, y compris à l'impact financier limité. Par exemple, en 2018, une aire de jeux au lotissement des Moulières était prévue dans le plan pluriannuel d'investissement pour 2019, lors du conseil de ce mardi, elle est envisagée en 2023... Il n'y aura pas davantage, dans le budget 2020, de mesures pour la sécurité des habitants et la lutte contre les incivilités ou encore pour la tarification sociale des services communaux, alors que la précarité progresse dans la commune (hausse des bénéficiaires du RSA socle). La majorité actuelle est championne des économies budgétaires. Une gestion rigoureuse ne doit pas remettre en cause le service aux habitants. Les multiples études, comme celle sur la revitalisation du centre-bourg, pèsent sur le budget municipal et manquent sérieusement de pertinence, alors qu'une action concrète pour le cœur de ville est attendue depuis avant 2014. Les sortants n'ont, a aucun moment, associé les habitants et ce ne sont pas des ateliers sur inscription juste avant les élections qui compenseront cela. 2020 marque, selon les chiffres de l'INSEE, une perte de près de 100 habitants dans commune. Alors qu'en 2014, la majorité affirmait « nous imposerons la reconstruction avant toute démolition » (sic), les logements sociaux déconstruits n'ont pas encore été reconstruits, et de nombreux départs sont définitifs. Alors qu'il faut limiter le gaspillage foncier et que la commune connaît une baisse du nombre de permis deconstruire, il y a urgence à agir pour redonner du dynamisme à Saint-Germain et en faire une ville accueillante.


Des propositions concrètes, la participation citoyenne, et des actes : c'est ce que nous soumettrons aux saint-germanois le 15 mars pour les élections municipales, avec la liste de renouveau Votre Saint-Germain.

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